BABUSTANIM |
Dans les vergers | BaBustanim | |
Dans les vergers
Dans les vergers, le soir descend, flamboyant, Et, parmi les arbres, une longue ombre se faufile. Je vois ton image qui passe, Touchant, ne touchant pas les feuilles. Dans le soleil couchant, l’or de ta tête s’estompe, Et le noir de tes yeux embrasse le noir de la nuit. Je suis comme une ombre qui ondule vers toi, Au loin, dans l’oued, le chacal hurle. Je te touche presque, je ne te touche pas, Tu passes sur mon visage dans un murmure, Tu es avec moi sans y être, Puis de nouveau, tu disparais dans l’obscurité. Je t’ai trouvée dans le soleil des vergers, Je t’ai perdue à la tombée de la nuit. Dans l’obscurité, je me tiens debout face à tes étoiles, Avec la première lueur, je serai de nouveau une ombre pour toi. |
Babustanim
Babustanim yored bo'er ha'erev Vetzel aroch zochel bein ha'etzim V'et dmutech ani ro'eh overet Noga'at lo noga'at ba'alim Ubashki'ah roshech zahav gove'a Ushchor einayich chobek et shchor halev Ani kmo tzel elayich mitno'e'ah Umerachok hatan bavadi meyalel Ani kim'at noge'a vach lo noge'a Cholefet al panai bil'chisha At iti vegam eineich kan Veshuv at ne'elemet bachashecha Ani otach beshemesh bustanim matzati Ani ibadti otach im redet leil Bachashecha ani nitzav mul kochavayich Bein or rishon ani shuv eheye lach tzel. | |
Texte : Arik Lavie - Musique : Yigal Chared - Chorégraphie : Gabay Victor - 1993. |